Le chemin de fer du Vivarais

Rédigé par Gite en Ardeche - -
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Historique

En 1968, la SNCF décide, en raison d'un déficit d'exploitation, l'arrêt de la ligne reliant les communes de Tournon à Lamastre. Cette ligne présente d'un point de vue technique, plusieurs particularités :

il s'agit d'une ligne en voie métrique (1 mètre d'écartement entre les rails) et non en voie standard (environ 1,30 mètres en France) ; elle présente des courbes et des déclivités " hors normes ", exigeant un matériel roulant particulier et rare (motrices puissantes à empattement court) ; une part du trajet (de Tournon à Saint-Jean-de-Muzols, avec franchissement du Doux) se fait sur des voies RFF (Réseau Ferré de France) dotées d'un troisième rail.

En 1969, un groupe de passionnés décide de reprendre l'exploitation de cette ligne dans un but purement touristique. Après négociation avec l'Etat, il créé la société du Chemin de Fer Touristique et de Montagne (CFTM) pour reprendre le patrimoine immobilier nécessaire à l'exploitation (bâtiments, voies, ouvrages et support foncier de ces éléments) entre Saint Jean de Muzols et Lamastre.

Parallèlement, cette société obtient de la SNCF une autorisation temporaire de circuler sur ses voies entre Tournon et Saint Jean de Muzols, contre redevance.

L'évolution de l'activité du CFTM

En 2001, la SNCF informe la société du CFTM que des travaux importants doivent être réalisés sur le pont franchissant le Doux entre Tournon et Saint Jean de Muzols (construction d'un nouveau pont et déconnexion du pont existant du réseau). La mise en place d'un "3ème rail " et des équipements de détection et de signalisation sont donc nécessaires pour assurer la circulation du Mastrou (surnom donné au train).

Ces travaux, qui représentent un investissement extrêmement lourd pour le CFTM, doivent par ailleurs être engagés dans un contexte très particulier puisque RFF ne souhaite pas s'engager à long terme sur un maintien du départ du Mastrou à partir de la gare de Tournon.
En 2002 et pour faire face à cette situation difficile, les responsables du CFTM sollicite l'intervention du Département pour pérenniser l'activité du Mastrou.

L'action du Département pour maintenir l'activité du MASTROU

Suite aux problèmes identifiés après l'analyse de la situation du Mastrou, et compte tenu de l'enjeu économique de cet équipement touristique, le Département a choisi d'intervenir selon deux axes :
  • La création d'une SEM (Société d'Economie Mixte) d'exploitation, dans laquelle le Département détient 51% du capital.
  • La recherche d'une solution avec RFF afin d'assurer la continuité de l'exploitation du Mastrou.
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